ECS 2-1
ECS 2-1

'Zique...

Et par Naud, alias Arnaud Dalier-Lamon, qui était en ECS2 à Fermat en 2013-2014, avant d'intégrer l'EM Lyon. Ma tortue préférée, de son petit surnom Perrier-Citron, ou encore Arnahüd (ça c'était de sa faute! :p). 
Auteur, compositeur, et chanteur. Le type talentueux. Et en plus c'est un mec adorable :)

Un peu d'humour...

This will would being your first english lesson... ;-)
avec Camille Cottin qu'on ne présente plus, et Rudy Milstein, qui est un de mes anciens élèves, nettement plus doué en anglais qu'en maths ;-)

Jino a lu

Delphine de Vigan

Un de mes coups de coeurs de cet été.

« La première fois que Mélanie Claux et Clara Roussel se rencontrèrent, Mélanie s’étonna de l’autorité qui émanait d’une femme aussi petite et Clara remarqua les ongles de Mélanie, leur vernis rose à paillettes qui luisait dans l’obscurité. “ On dirait une enfant ”, pensa la première, “elle ressemble à une poupée”, songea la seconde. Même dans les drames les plus terribles, les apparences ont leur mot à dire. »
 

À travers l’histoire de deux femmes aux destins contraires, Les enfants sont rois explore les dérives d’une époque où l’on ne vit que pour être vu. Des années Loft aux années 2030, marquées par le sacre des réseaux sociaux, Delphine de Vigan offre une plongée glaçante dans un monde où tout s’expose et se vend, jusqu’au bonheur familial.

Serge Joncour


Un autre de mes coups de coeurs de cet été!

La France est noyée sous une tempête diluvienne qui lui donne des airs, en ce dernier jour de 1999, de fin du monde. Alexandre, reclus dans sa ferme du Lot où il a grandi avec ses trois sœurs, semble redouter davantage l’arrivée des gendarmes. Seul dans la nuit noire, il va revivre la fin d’un autre monde, les derniers jours de cette vie paysanne et en retrait qui lui paraissait immuable enfant. Entre l’homme et la nature, la relation n’a cessé de se tendre. À qui la faute ?

 

Dans ce grand roman de « la nature humaine », Serge Joncour orchestre presque trente ans d’histoire nationale où se répondent jusqu’au vertige les progrès, les luttes, la vie politique et les catastrophes successives qui ont jalonné la fin du XXe siècle, percutant de plein fouet une famille française. En offrant à notre monde contemporain la radiographie complexe de son enfance, il nous instruit magnifiquement sur notre humanité en péril. À moins que la nature ne vienne reprendre certains de ses droits…

Edgard Morin

"Qu'il soit entendu que je ne donne de leçons à personne. J'essaie de tirer les leçons d'une expérience séculaire et séculière de vie, et je souhaite qu'elles soient utiles à chacun, non seulement pour s'interroger sur sa propre vie, mais aussi pour trouver sa propre Voie". E. M. A 100 ans, Edgar Morin demeure préoccupé par les tourments de notre temps. Ce penseur humaniste a été témoin et acteur des errances et espoirs, crises et dérèglements de son siècle. Il nous transmet dans ce livre les enseignements tirés de son expérience centenaire de la complexité humaine. Leçons d'un siècle de vie est une invitation à la lucidité et à la vigilance.

Valérie Hervo
 

Femme de tête et femme de l'être, Valérie Hervo nous éclaire sur Les Chandelles et ses chants d'elle.

Depuis trente ans, Les Chandelles illuminent les nuits parisiennes. Mieux qu'une adresse : un must. Mieux qu'un club : un état d'esprit. Rue Thérèse, à deux pas de l'opéra Garnier, ce théâtre d'ombres plongé dans une pénombre voluptueuse est le lieu des abandons consentis et des fantasmes conjugués. Un boudoir où la femme égale l'homme, dans ses désirs et ses plaisirs. Ses alcôves recèlent des secrets bien gardés : personnalités et inconnus se fréquentent sans tabou, la nuit est tout autant festive que jouissive. Et toujours, la femme, bijou de cet écrin délicieux, règne en majesté.
À l'origine de ce lieu très privé et très prisé, une femme : Valérie Hervo. Maîtresse des plaisirs d'autrui, esclave de ses douleurs enfouies, elle livre un témoignage entêtant : le jour, l'emprise et la souffrance ; la nuit, l'extase et la jouissance. Non pas un dédoublement schizophrénique mais une seule et même destinée, tantôt choisie, tantôt subie. Un cheminement aujourd'hui assumé, sans plus de douleur. L'inceste subi enfant a conduit Valérie Hervo sur le chemin de la reconstruction en créant le temple parisien du désir et des plaisirs féminins.

Philippe Besson

Mon coup de coeur de l'été dernier. Bouleversant.

"Quand j'étais enfant, ma mère ne cessait de me répéter : " Arrête avec tes mensonges. " J'inventais si bien les histoires, paraît-il, qu'elle ne savait plus démêler le vrai du faux. J'ai fini par en faire un métier, je suis devenu romancier. Aujourd'hui, voilà que j'obéis enfin à ma mère : je dis la vérité. Pour la première fois. Dans ce livre. Autant prévenir d'emblée : pas de règlement de comptes, pas de violence, pas de névrose familiale. Mais un amour, quand même.
Un amour immense et tenu secret."

Amin Maalouf

Il faut prêter attention aux analyses d’Amin Maalouf  : ses intuitions se révèlent  des prédictions, tant il semble avoir la prescience des grands sujets avant qu’ils n’affleurent à la conscience universelle. Il s’inquiétait il y a vingt ans de la montée des Identités meurtrières  ; il y a dix ans du Dérèglement du monde. Il est aujourd’hui convaincu que nous arrivons au seuil d’un naufrage global, qui affecte toutes les aires de civilisation.
L’Amérique, bien qu’elle demeure l’unique superpuissance, est en train de perdre toute crédibilité morale. L’Europe, qui offrait à ses peuples comme au reste de l’humanité le projet le plus ambitieux et le plus réconfortant de notre époque, est en train de se disloquer. Le monde arabo-musulman est enfoncé dans une crise profonde qui plonge ses populations dans le désespoir, et qui a des répercussions calamiteuses sur l’ensemble de la planète. De grandes nations «  émergentes  » ou «  renaissantes  », telles la Chine, l’Inde ou la Russie, font irruption sur la scène mondiale dans une atmosphère délétère où règne le chacun-pour-soi et la loi du plus fort. Une nouvelle course aux armements paraît inéluctable. Sans compter les graves menaces (climat, environnement, santé) qui pèsent sur la planète et auxquelles on ne pourrait faire face que par une solidarité globale qui nous fait précisément défaut.
Depuis plus d’un demi-siècle, l’auteur observe le monde, et le parcourt. Il était à Saigon à la fin de la guerre du Vietnam, à Téhéran lors de l’avènement de la République islamique. Dans ce livre puissant et ample, il fait œuvre à la fois de spectateur engagé et de penseur, mêlant récits et réflexions, racontant parfois des événements majeurs dont il s’est trouvé être l’un des rares témoins oculaires, puis s’élevant en historien au-dessus de sa propre expérience afin de nous expliquer par quelles dérives successives l’humanité est passée pour se retrouver ainsi au seuil du naufrage.

Woody Allen

Né en 1935 à Brooklyn, Woody Allen se lance dans le show-business à l’âge de seize ans en rédigeant des gags pour des chroniques dans différents journaux de Broadway, avant d’écrire pour la radio, la télévision, le théâtre, le cinéma et le New Yorker. Il quitte ensuite la solitude du bureau de l’écrivain pour devenir humoriste dans divers clubs, puis le célèbre réalisateur que l’on sait.
Durant les quelque soixante ans de sa carrière cinématographique, il a écrit et tourné cinquante films dont il est souvent aussi l’acteur principal. Il a reçu de nombreuses récompenses nationales et internationales, et a vu des statues érigées en son honneur (sans jamais d’ailleurs comprendre ce qui lui avait valu pareil hommage), et ses films ont été mis au programme d’écoles et d’universités dans le monde entier.
Dans Soit dit en passant, Woody Allen parle de ses premiers mariages, l’un avec un amour de jeunesse, le second avec la merveilleusement drôle Louise Lasser, qu’il continue d’adorer. Il décrit aussi son aventure avec Diane Keaton, qui s’est transformée en l’amitié d’une vie entière. Il revient sur ses relations professionnelles et personnelles avec Mia Farrow, qui ont amené à la réalisation d’un certain nombre de grands classiques, avant d’être suivies par une rupture orageuse dont se sont repus les tabloïds. Il confie qu’il a été le premier surpris quand, à cinquante-six ans, il a entamé une amourette avec Soon-Yi Previn, alors âgée de vingt-et-un ans, qui devait conduire à une grande histoire d’amour, passionnée et retentissante, et à un mariage heureux de plus de vingt ans.

Sur un ton souvent désopilant, d’une honnêteté absolue, plein d’intuitions créatives mais traversé de perplexité, c’est le récit d’une icône américaine qui vous dit tout ce que vous avez toujours voulu savoir sans jamais oser le demander…

Daniel Pennac

Au bonheur des ogres est un roman de Daniel Pennac paru en 1985. Le premier de la saga Malaussène. Son titre pourrait être inspiré du roman Au Bonheur des Dames d'Émile Zola, dans lequel le récit entraîne le lecteur dans le monde des grands magasins. Dans la tribu Malaussène, il y a quelque chose de curieux, de louche, d'anormal même diraient certains. Mais à y regarder de près c'est le bonheur qui règne dans cette famille joyeusement bordélique dont la mère sans cesse en cavale amoureuse a éparpillé les pères de ses enfants. Pour Benjamin Malaussène, bouc émissaire professionnel et frère aîné responsable de cette marmaille, la vie n'est jamais ennuyeuse. Mais quand les bombes commencent à exploser partout où il passe, attirant les regards soupçonneux de la police et de ses collègues de travail, il devient rapidement vital pour le héros de trouver pourquoi, comment, et surtout qui pourrait bien lui en vouloir à ce point-là?

Sait Faik Abasiyanik

 


"Rarement dans la littérature mondiale un écrivain a su croquer le quotidien avec tant de finesse", écrit dans sa préface Enis Batur à propos de Sait Faik, ce marginal "qui a révolutionné la prose turque". Dans ce recueil paru en 1950, l'un de ses plus aboutis, le nouvelliste mêle ses rêveries aux mésaventures des oubliés de la vie qu'il côtoie entre Istanbul et son île de pêcheurs. C'est drôle, mélancolique, d'une totale liberté.

Jean-Claude Lamy
 

A travers les exemples notamment de Jean Paul Sartre et d'Alexandre Soljenitsyne, Jean Claude Lamy propose de dire non avec intelligence et brio. "Résister, c'est dire non", assure l'éditeur. "Penser, c'est dire non", disait Alain.

Les Editions du Rocher ont lancé une collection "Eloge de", j'avoue que je ne savais lequel choisir entre contraire, mensonge, non, trahison et mauvais goût... ;-)

Mon quinté + ...

Albert Camus
 

De très, très loin mon auteur préféré...

Et, s'il faut vraiment choisir, "L'étranger".

Pierre Desproges


Si vous ne connaissez pas les écrits de Desproges, courez-y!!!

Celui-ci, "Dictionnaire superflu à l'usage de l'élite et des bien nantis", est un bijou.

  

Franz Kafka

 

"C'était le soir tard, lorsque K. arriva. Le village était sous la neige. La colline du Château restait invisible, le brouillard et l'obscurité l'entouraient, il n'y avait pas même une lueur qui indiquât la présence du grand Château. K. s'arrêta longuement sur le pont de bois qui mène de la route au village, et resta les yeux levés vers ce qui semblait être le vide ..." K. entame là un long et harassant combat avec ce mystérieux Château, comme dans Le Procès un autre K. luttait contre un tribunal omniprésent et pourtant insaisissable. Le fondé de pouvoir Joseph K. rêvait de se justifier. Le géomètre K. désire être reconnu et accepté. Parviendra-t-il même à prendre la mesure de son impuissance et de son ignorance ?

John Steinbeck
 

Dans le contexte de la Grande Dépression de 1930, dont les agriculteurs furent les victimes les plus gravement touchées, ce récit restitue avec grande humanité la vie des fermiers du sud des Etats-Unis grâce à la famille Joad confrontée à la perte de leurs terres et d'êtres chers mais poussée par un courage et un espoir.

Guillaume Apollinaire
 

Le recueil Alcools est la source de la renommée d'Apollinaire, et un grand classique de la poésie. Toutefois, ce classicisme ne doit pas faire oublier qu'en son temps ce recueil constitua une véritable révolution poétique : après Rimbaud, Apollinaire transforme toutes les règles d'un lyrisme devenu vieillot à son goût. Il faut pouvoir chanter le monde, jusque dans sa réalité la plus crue, mais aussi jusque dans ses progrès les plus récents : la tour Eiffel (Zone) côtoiera donc les cellules de la prison de la Santé (À la Santé). Sur ce modèle se succéderont alors la mort, la fuite du temps et surtout l'amour : tantôt lumineux, tantôt obscur, mais toujours au centre de ces ivresses poétiques. Avec Alcools, Apollinaire deviendra le modèle de tous les poètes à venir, et en particulier des surréalistes.

Jean d'Ormesson

Cet été j'ai lu "Qu'ai-je donc fait?". Incontestablement du d'Ormesson, mais ni le plus agréable ni le plus facile à lire si vous voulez découvrir son univers. Préférez La Gloire de l'EmpireHistoire du Juif errantLa Douane de merPresque rien sur presque toutLe Rapport GabrielC'était bien. 

Oui, s'il y avait six places dans un Quinté, vous avez compris que Jean d'Ormesson figurerait dans le mien! Alors comme j'ai dit Quinté+...

Reprise des cours le lundi 13 mai à 9 heures

 

Travail pour la semaine :

 

jeudi 16 :

séance n°2

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© Jean-Noël MIALET